BE FAIR BE VEGAN MELBOURNE
DU 15 JANVIER AU 5 AVRIL
BE FAIR BE VEGAN CIBLE MELBOURNE AVEC UNE GIGANTESQUE CAMPAGNE PUBLICITAIRE SUR L’ÉGALITÉ ANIMALE
BE FAIR BE VEGAN
MELBOURNE
DU 15 JANVIER AU 5 AVRIL
BE FAIR BE VEGAN CIBLE MELBOURNE AVEC UNE GIGANTESQUE CAMPAGNE PUBLICITAIRE SUR L’ÉGALITÉ ANIMALE
Melbourne est sur le point de devenir l’hôte de l’une des plus importantes initiatives de défense des droits des animaux jamais mises en place. Le 15 janvier, malgré une censure considérable, BeFairBeVegan a lancé une campagne ambitieuse visant à promouvoir auprès du public l’égalité animale comme jamais auparavant.
Pendant huit semaines de la saison touristique la plus occupée de Melbourne, BeFairBeVegan utilisera l’espace publicitaire extérieur comme plateforme de changement social, défiant les perspectives et les attitudes à l’aide de panneaux publicitaires extérieurs grand format, de panneaux mobiles, d’affiches ciblées et de contenu dans les plateformes de médias sociaux.
Le message? Nous tenons tous à notre vie. Différents mais égaux. Désapprendre le spécisme. Soyez juste, soyez végane.
Patty Mark, une sauveteuse d’animaux de longue date et résidente de Melbourne, a fait l’éloge de la campagne en disant : « il est temps que ces animaux soient vus sous un jour nouveau, comme des êtres sensibles qui méritent notre considération et notre protection. J’espère que cette publicité nous aidera à changer la façon dont nous percevons notre responsabilité, étant les alliés indirects de cette terrible industrie. »
En août 2016, Be Fair Be Vegan a fait sensation dans le monde de la défense des animaux en diffusant une campagne d'affichage végane puissante et sans compromis dans la ville de New York, incluant un impressionnant panneau électronique en plein Times Square, l’un des endroits les plus en vue au monde.
Le message provocateur a suscité des réactions de la part de célébrités telles que l’acteur sélectionné aux Oscars, Joaquin Phoenix, qui a fait l’éloge de la campagne dans AlterNet : « En se penchant sur notre attitude spéciste envers les autres animaux, BeFairBeVegan nous encourage à considérer que nos principales similitudes sont beaucoup plus profondes que nos apparentes différences. Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin d’entendre ce message. »
Grâce à l’aide d’un collectif d’activistes, la campagne a depuis été lancée en Tasmanie, au Connecticut et à Cleveland, et devrait s’étendre à de nombreux autres endroits dans le monde. La campagne de Melbourne est le projet le plus élaboré à ce jour, en diffusant une gamme variée de publicités qui devraient être vues par plus de 2,5 millions de personnes.
En combinant des images saisissantes à des constatations honnêtes et étonnamment simples, BeFairBeVegan met au défi les gens du public d’examiner leurs propres préjugés, les invitant à voir ce qui est à la fois surprenant et évident.
Les visages que l’on voit sur ces panneaux nous défient d’ouvrir les yeux sur ce que nous choisissons habituellement d’ignorer : la vie intérieure des animaux que nous assujettissons à nos choix de consommation, malgré l’angoisse incommensurable que nous leur causons et malgré les preuves de plus en plus nombreuses que cela est inutile.
Comme l’a déclaré Joanna Lucas, créatrice de la campagne : « Notre utilisation de produits faits à partir du corps d’autrui n’est pas une question de nécessité, mais une question de satisfaire des désirs aussi banals que le goût, l’habitude, le profit ou la commodité. À un niveau plus profond, il semble qu’il s’agisse davantage de l’affirmation quotidienne de l’illusion de notre suprématie ».
Le porte-parole de la campagne, Angel Flinn, explique que « malgré tous nos discours sincères et notre véritable souci des droits des groupes humains opprimés, on doit reconnaître que personne n’est dominé et tyrannisé à un degré comparable à celui de la persécution à laquelle nous soumettons nos sœurs et nos frères non humains, qui sont ignorés et ridiculisés autant par la gauche progressiste que par la droite conservatrice ».
BeFairBeVegan vise à aider les gens à reconnaître que les victimes de notre complaisance sont des individus complexes qui ne participent pas de façon volontaire à cette situation. Nous les réduisons à des biens de consommation et, par conséquent, ils finissent leurs jours dans la confusion et la terreur par notre faute, que ce soit dans des élevages en plein air, sans cages ou biologiques, dans l’industrie du lait, des œufs et de la laine, ou dans toute autre branche du commerce des animaux.