BE FAIR BE VEGAN CLEVELAND
DU 6 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRE
DES PANNEAUX D’AFFICHAGE DISENT AUX RÉSIDENTS DE CLEVELAND « SOYEZ JUSTE SOYEZ VÉGANE ».
Le lundi 6 novembre, la campagne BeFairBeVegan a été lancée à Cleveland, diffusant des affichages percutants dans huit endroits centraux destinés à confronter et à remettre en question la notion omniprésente de la suprématie humaine.
En août 2016, BeFairBeVegan a fait sensation dans le monde de la défense des droits des animaux en lançant une série impressionnante de panneaux d’affichage pro-véganes à travers la ville de New York, incluant un impressionnant panneau électronique en plein Times Square, l’un des endroits les plus en vue au monde.
Ces images puissantes ont fait passer la page Facebook de la campagne de zéro à 10 000 adhérents en moins de quatre semaines, et ce chiffre a triplé au cours des 14 mois qui ont suivi, en plus de susciter des réactions de la part de célébrités comme Joaquin Phoenix, acteur sélectionné aux Oscars, dont les propos ont été cités dans AlterNet :
« En abordant nos attitudes spécistes envers les autres animaux, BeFairBeVegan nous encourage à considérer que nos principales similitudes sont beaucoup plus profondes que nos apparentes différences. Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin d’entendre ce message. »
La campagne BeFairBeVegan, qui a depuis lors été lancée en Tasmanie et dans le Connecticut, et qui est sur le point de s’étendre à plusieurs autres endroits dans le monde au cours de la prochaine année, présente au public les visages et les sentiments des animaux que nous exploitons, tout en les invitant à réfléchir sur la véritable nature du déséquilibre de pouvoir entre humains et non-humains.
Ces panneaux d'affichage saisissants (ainsi que d'autres éléments visuels frappants sur la page Facebook de BFBV) nous encouragent à voir nos victimes pour qui elles sont vraiment : des êtres sensibles pour qui nous sommes loin d’être les gardiens bienveillants que nous aimons imaginer, mais pour qui nous sommes plutôt les persécuteurs aveuglés par leur intransigeance à l’égard de la vraie nature des animaux non humains, et dépendants des avantages que procure la défense de la suprématie humaine, en dépit de toute preuve contraire.
Comme l’a déclaré Joanna Lucas, qui a conçu la campagne :
« Nous sommes attachés à une image autoglorifiante de nous-mêmes comme étant une espèce supérieure, ainsi qu’à notre position de pouvoir absolu sur tous les autres animaux sur Terre. Nous voulons maintenir à tout prix ce fossé infranchissable entre nous et les autres individus non humains. Notre utilisation de produits faits à partir du corps d’autrui n’est pas une question de nécessité, mais une question de satisfaire des désirs aussi banals que le goût, l’habitude, le profit ou la commodité. À un niveau plus profond, il semble qu’il s’agisse davantage de l’affirmation quotidienne de l’illusion de notre suprématie ».
Le porte-parole de la campagne, Angel Flinn, explique que « malgré tous nos discours sincères et notre véritable souci des droits des groupes humains opprimés, on doit reconnaître que personne n’est dominé et tyrannisé à un degré comparable à celui de la persécution à laquelle nous soumettons nos sœurs et nos frères non humains, qui sont ignorés et ridiculisés autant par la gauche progressiste que par la droite conservatrice. En tant que victimes jetables d’un système mondial d’oppression brutale, la vie de milliards d’autres animaux dans le monde entier est une dystopie, des façons dégradantes dont leurs parents sont forcés de les concevoir, jusqu’à leur mort terrifiante et humiliante alors qu’ils sont encore, pour la plupart, de jeunes adultes ou des enfants. »
BeFairBeVegan espère aider les gens à voir que les victimes de ce massacre incessant sont des êtres complexes, avec des visages, des sentiments et des familles. Nous réduisons ces personnes à des biens consommables, et , par notre faute, elles finissent toutes leurs jours dans la confusion et la terreur. Contrairement à la croyance populaire, cette situation ne touche pas seulement les animaux qui sont utilisés pour la viande ou qui se trouvent dans les fermes industrielles, mais également ceux qui sont issus d’élevages en plein air, sans cage ou biologiques, dans l’industrie du lait, des œufs, de la laine et dans toutes les autres branches du commerce des animaux.